From now on

← Retour au journal

octobre 2016

Ce sera le bon

Ma chef m'a convoquée dans son bureau vendredi. "Vous viendrez 15-30 minutes avant de partir, il faut vraiment que je vous vois." Je n'avais aucune idée de ce dont il s'agissait. Je me suis imaginée que le directeur commercial s'était plaint de moi, qu'il lui avait fait tout un cinéma. Je m'attendais à des représailles. Et puis, je me suis dis que, peut-être, c'était en rapport avec le fameux dossier. Elle m'a accueillie dans son bureau en me lançant des "je ne sais pas comment vous présenter cela de façon positive, j'ai l'impression de m'arracher un bras...". Je l'ai vue (...)

Sundays

Hier, j'étais levée aux aurores. Proactive, c'est le mot qui me définit le mieux tant je papillonne d'un domaine à un autre dans un battement d'ailes. J'ai terminé à un logo sur lequel je travaillais depuis plusieurs semaines. Ça m'a rendu tellement heureuse de mettre un point final à ce projet que je suis allée à la boulangerie acheter des croissants. Josh m'avait dit la veille qu'il faudrait qu'on aille au marché. Malheureusement, le sujet a été disputé ce matin là. À 9h15, alors qu'il était encore au lit, je suis allée le voir pour savoir si je passais à la banque ou (...)

Arrêter de raler

Ce qui m'agace le plus chez Josh, c'est quand il fait semblant d'être fatigué ou malade peu de temps avant que je rentre du bureau. Quand je l'ai eu au téléphone 30 minutes plus tôt et que je le vois soit disant endormi sur le canapé, l'ordinateur même pas en veille, ça me donne envie de le secouer en lui criant d'arrêter de faire l'enfant. Il est rentré y a au moins deux heures et il a sûrement jouer puisque le jeu est encore ouvert. Il pouvait pas faire sa sieste plus tôt pour être présent quand je rentre ? C'est qu'une excuse pour rien faire à la maison, je le sais tres (...)

ETRE MOI

J'ai été patraque toute la semaine dernière. Pas dans mon assiette. L'envie de rien. Le moins qu'on puisse dire, c'est que je reste tributaire de mes hormones, même avec toute la bonne volonté du monde. Je ressentais le besoin d'avoir le moral en berne et de traîner les pieds. Mais, une nouvelle semaine commence et je suis prête à l'affronter de la manière la plus positive qu'il soit. Mon week-end a été bien rempli. J'ai passé un bon moment au restaurant avec Josh et ma cousine Xia samedi midi. Elle rentrait d'un long séjour au Canada et passait quelques jours en ville pour (...)

Ne pas laisser la fatigue s'installer

Pourtant couchée à 22h, je n'ai pas réussi à me lever ce matin. C'est Josh qui est venu fanfaronner dans la chambre qui m'a réveillé. "Hey devine ce que j'ai fait pendant que tu roupillais ? - Hum ? Quelle heure il est ? - 7h20, faut que tu te lèves. - T'as fait quoi ? - J'ai acheté ton cadeau d'anniversaire... ! - C'est quoi ? - Comme si j'allais te le dire !" Hier, j'ai bien cru que c'était la fin et que je rendais les armes. Je me suis soudainement sentie dépassée, figée, incapable de faire quoi que ce soit. La quantité de travail qu'on m'a refilé me semblait totalement (...)

Décrocher

Finalement, vendredi tout a continué à être une véritable catastrophe si bien qu'en allant me coucher, j'ai eu la sensation d'avoir vécu 3 journées en une seule ! Le directeur commercial m'a demandé quand j'étais disponible pour que l'on se voit dans l'après-midi. Ce que je souligne des multiples demandes des directeurs pour me rencontrer, c'est à quel point ils s'imaginent que je suis incroyablement occupée et débordée. Pourtant, de mon côté, je le vis normalement. Je suis si habituée à être submergée que c'en est devenu routinier. Ce sont eux qui s'adaptent pour moi (...)

Lest

Que s'est-il passé en une semaine pour que je dérive à ce point ? Mon alimentation est déplorable. J'ai l'impression de littéralement voir le gras s'accrocher à mes cuisses. J'ai constamment envie de manger du sucre. Il faut que je décroche et que j'arrête mes conneries. Il n'est pas question que je retombe dans ce piège. Je suis enfin en vacances ce soir. Je n'en peux plus. Je ressens le besoin de lâcher du lest. De m'éloigner de tout ce stress. Les mots me manquent pour décrire à quel point mon esprit est embrouillé. Je me sens débordée. Pas seulement au bureau. Dans tous (...)