Que s’est-il passé en une semaine pour que je dérive à ce point ?

Mon alimentation est déplorable. J’ai l’impression de littéralement voir le gras s’accrocher à mes cuisses.
J’ai constamment envie de manger du sucre. Il faut que je décroche et que j’arrête mes conneries.
Il n’est pas question que je retombe dans ce piège.

Je suis enfin en vacances ce soir.
Je n’en peux plus. Je ressens le besoin de lâcher du lest. De m’éloigner de tout ce stress.
Les mots me manquent pour décrire à quel point mon esprit est embrouillé.
Je me sens débordée. Pas seulement au bureau. Dans tous les domaines de ma vie.
Je n’arrive plus à mettre un pied devant l’autre. À avoir une vision claire des choses. Tout me semble impossible. Insurmontable.
Et pourtant, je suis là, au bureau, tout sourire, à faire, tant bien que mal, le travail qu’on me demande sous une pression énorme, à y arriver après des heures de sueurs froides à courir partout. Je cumule et j’accumule.
Quand je rentre, l’appartement ne ressemble à rien. C’est un vrai champ de bataille.
J’ai qu’une envie, c’est d’aller dans mon lit pour oublier.
Mon corps n’est pas fatigué mais ma tête, elle, elle ne peut plus rien encaisser.
Je ne sais plus où j’en suis. Ni quoi faire.