En ce moment, je suis plus cigale que fourmi.

Entre les achats pour le bébé qu’on a pourtant réduit au strict minimum et les meubles de rangement pour l’appartement, notre épargne fond comme neige au soleil ! Alors qu’on voulait économiser pour payer les frais d’hospitalisation non pris en charge par la mutuelle. Bon, on a encore deux paies et je crois que Josh a une prime d’hiver mais ça fait mal au cœur quand même !

Et la CAF… j’ai envie de les flinguer.
Ils font que de m’envoyer des documents manquants à mon ancienne adresse et que je peux pas télécharger car mon dossier est en cours de mise à jour. Et, quand je veux modifier mon adresse pour pouvoir réceptionner les documents manquants, on me répond que "c’est pas possible car le dossier est déjà en cours de mise à jour, il faut d’abord nous envoyer les documents manquants avant de pouvoir changer l’adresse". MAIS VOUS ETES CONS OU QUOI ?
Du coup, toujours pas de prime de naissance alors qu’on en a bien besoin.
Je lâcherai pas l’affaire. Pugnacité est mon deuxième prénom.

L’aspect financier me stresse un peu. Surtout depuis que nous sommes dans ce nouvel appartement.
C’est quand même un autre budget. Mais ça nous permettra de voir si, à l’achat, nous arriverions à nous en tirer avec un emprunt équivalent à notre loyer sans trop de dommages sur notre vie ou si vraiment, on sera en mode "survie".

Aujourd’hui, il faut vraiment que je me bouge.
Je croyais sincèrement qu’au moment où je serai en congé maternité, je serais ultra productive.
La réalité c’est que je passe la moitié de ma journée à faire des comparatifs de poussettes et l’autre à dormir.

Cette nuit (puisque je dors la journée mais pas la nuit), je repensais à Oprah.
Je m’en suis voulue de lui avoir souhaiter de se prendre une grosse claque. Et puis, après, je me suis dis que non.
La claque était pas assez grande. Car au final, elle va arriver à ses fins et s’en vanter l’année prochaine;
J’aimerais que son petit air supérieur retombe et que justice soit rendue. Parce que, oui, ça m’énerve profondément qu’elle puisse s’en tirer si facilement à chaque fois alors qu’elle est dans l’illégalité depuis des lustres.

Je sais que, quelque part, je la jalouse. Mais au fond, je suis certaine qu’elle m’envie certaines choses.
Ma créativité, mon relatif talent, ma taille, mon organisation…

Il est temps que je me consacre pleinement à...moi-même au lieu de m’occuper des affaires des autres.