From now on

Invitation inattendue

Les vacances sont enfin là !

J’ai passé 2 journées seules à la maison, même pas coupable de déposer Tori à la crèche le matin et retourner dans le calme du salon -en désordre- juste après.

J’avais un planning long comme mes deux bras que je n’ai, évidemment, pas tenu.

Au lieu de mettre ce temps à profit pour mes loisirs, j’ai décidé de m’atteler à des trucs pénibles et chiants.
Franchement, parfois, je me dis que je suis montée à l’envers.
Rangement, tri, classement. Ça fait longtemps que ça traine et jamais je n’aurais eu un créneau suffisamment long pour le faire si Josh ne s’occupe pas de Tori.

J’ai mis ses vêtements trop petits en vente sur Vinted. Ils sont partis aussi sec. Remis mon bureau et mes papiers en ordre. Je commence à manquer de place dans mes classeurs. Mon matériel de peinture prend beaucoup d’espace aussi. Me suis remise à jour dans le linge car après le passage triple gastro, c’était vraiment une catastrophe. Donné des livres et des carnets.

Il faut que je me calme avec mes carnets. j’arrête pas d’en acheter parce qu’ils sont jolis. Trop jolis pour être utilisés...En tout cas, pas pour des choses insignifiantes. Sauf que maintenant, j’en ai partout. INUTILES.

Nous partons demain. J’aime les vacances de fin d’année parce qu’on fait rien, je me pose.
Je réfléchis à l’année à venir et ce que j’aimerais accomplir. Je réorganise mon agenda.

Mais cette année, Noël n’a pas la même saveur.

Déjà, la date des vacances est pourrie. Trop tardive. On a eu le temps de rien.

J’adore la période "pré-fête". C’est une religion chez nous.
On mange des friandises, on boit du jus de pommes aux épices chaud, prépare des biscuits, des cartes de voeux, décore la maison, savoure un chocolat chaud, flâne au marché de Noël, va à la patinoire, regarde les illuminations et vitrines, quelques films de Noël traditionnels, ouvre notre case du calendrier de l’Avent, cherche LE cadeau…

Nous n’avons RIEN fait de tout ça. Ça me chagrine énormément. L’impression que le temps s’est écoulé sans moi.

L’année prochaine, Tori sera un peu plus grande, et, j’espère que nous ne serons plus aussi malade (ah oui, parce que tout de suite après la gastro, nous avons eu le privilège de recevoir le COVID. Première fois pour Josh, il a été plus durement touché que moi… On a passé 10 jours assez chaotiques et, miracle de Noël (ou pas), on a retrouvé le goût hier)).

Allez, j’ai du pain sur la planche. Nous prenons la route demain et les cadeaux ne sont même encore emballés !