Je redoutais le week-end avec les beaux-parents. Finalement, c’est passé très vite.
La météo a été clémente et nous a permis de ne pas rester trop enfermés.
Par contre, je n’ai pas échappé à la redoutée question (à laquelle on avait déjà répondu en passant...) de notre venue à Noël.

Je crois qu’ils ont toujours pas compris qu’à Noël, je serai à 15 jours de mon terme et qu’il est pas question que je m’éloigne de la maternité ni que je me tape 400km en voiture. Mes parents, ils ont très bien assimilé la chose et pourtant, ça fait un moment qu’on a pas passé Noël chez eux entre le covid et leur déménagement.

Et comme ils sont insistants et que Josh est totalement déconnecté de la réalité, j’ai pris les devants, j’ai commandé tous les repas de fin d’année. Pas de machine arrière.

Pendant notre balade en forêt, la mère de Josh m’a confié son inquiétude par rapport à son addiction aux jeux vidéos et l’arrivée du bébé. J’ai essayé d’être rassurante car je crois sincèrement qu’il sait ce qu’il a à faire. En vérité, je suis presqu’aussi anxieuse qu’elle.

Notre conversation d’hier sur l’organisation la nuit m’a,malgré tout, laissée dubitative. J’ai presque tout l’équipement pour l’allaitement. J’attends les réductions de black friday pour investir dans un tire-lait.

" Comment on va faire pour la nuit ?
- Bah...au début, j’aimerais donner exclusivement le sein mais après, il faudra aussi lui donner le biberon donc on s’organisera ensemble. On fera un roulement. Je sais pas trop.
- Ah ouais d’accord...donc je vais bosser ET me réveiller la nuit.
- Je m’en occuperais toute la journée, c’est du travail aussi...
- Mouais, je croyais que ça dormait genre 20h un bébé ?
- On verra bien...tu as pas envie de lui donner le biberon un peu ?
- Pourquoi on doit lui donner le biberon du coup ?
- Bah parce qu’au bout de 8 semaines, je reprends le boulot...donc à la crèche, à moins d’une généreuse donatrice, finis les boobs !
- Je vais être épuisé.
- ON va être épuisé."

C’est pas tant ça qui m’inquiète, c’est tout ce qu’il y a autour de l’entretien de la maison.
Je le vois bien me dire "tiens, je prends le relais, comme ça tu peux faire le dîner/la lessive/passer l’aspi".

Allez, je vais miser sur la confiance (mais avec fermeté, quand même).