From now on

Deux mondes

À chaque fois que je regarde quelques annonces immobilières je me retrouve prise entre mes envies de dépenses en futilités et celles d’économiser au max.

La période de décembre est toujours difficile financièrement.

J’aimerais pouvoir faire le vide dans la maison et ma garde-robe.
Mais j’y arrive pas et je ne comprends pas pourquoi.

J’aimerais que Josh soit absent quand je me déciderais à entamer ce processus mais c’est peine perdue.
Je me rends compte que j’ai de plus en plus de difficultés à supporter le fait de ne jamais être seule à l’appart.
C’est en général plutôt l’inverse qui se produit. Être seul chez soi est pesant. Moi, c’est le fait de ne JAMAIS l’être.
Je n’ai pas de temps calme pour me retrouver avec moi-même.
C’est peut-être pour ça qu’avoir une véritable maison me semble désormais primordial.
J’ai souvent le sentiment d’être envahie. Par de la musique, par ses cris sur les jeux vidéos, par les bruits de clavier, de manette.
À cela s’ajoute les bruits des voisins dans un immeuble mal isolé.

J’oscille toujours entre deux mondes.
Celui de rentrer dans l’abnégation la plus totale pour lui rabattre le caquet et le sien, celui où je ne contente de faire exactement comme lui. Rien.
Car de toute évidence, je n’arrive pas à concilier les deux. C’est trop pour moi. Je ne fais que me dire qu’on a qu’une seule vie. Si je meurs demain, il se passe quoi ? J’aurais profité de rien.

Bon sang, mes pensées sont totalement décousues aujourd’hui.