Chassez le naturel...
Je relisais de vieux écrits de 2013, nostalgique de mes premiers moments de bonheur avec Josh, quand je suis tombée sur ça :
"Que ferait-il si je n’étais pas là ? Jouerait-il non stop ? Aurait-il la flemme de manger, de se laver ? Vivrait-il dans un appartement monstrueusement dégueulasse ?
Quand je suis partie, en retard, il m’a juste dit qu’il s’occuperait des poubelles. Et il l’a fait. Mais tout le reste du temps, il l’a passé à jouer. Il aurait pu se proposer pour aller faire les courses pendant que j’étais partie à mon rendez-vous mais, je pense que l’idée ne lui a même pas effleuré l’esprit. C’est pas grave. Je suis habituée à toujours tout prendre en mains. S’il y a une chose que j’ai apprise avec L’Autre, c’est de ne me reposer sur personne d’autre que moi-même. Je ne peux compter sur personne.
Je crois que c’est parce qu’on peut lire dans ma façon d’être que je suis quelqu’un qui prend les choses en main, qui s’active, qui prend des responsabilités alors forcément, les autres me laissent tout faire. Je sais si bien me débrouiller.
Mon seul problème, c’est que je n’ai aucune limite, alors j’endosse tous les rôles jusqu’à épuisement total…"
J’avais encore le temps d’analyser les choses à l’époque, j’étais lucide et surtout, j’avais raison. Sur toute la ligne.
5 ans plus tard, les choses n’ont pas bougé d’un seul poil… Comme quoi, on ne change jamais vraiment, malgré tous nos efforts pour essayer. Ce trait de ma personnalité m’a même rattrapé dans ma vie professionnelle.
J’attendais beaucoup de ma première journée de vacances mais finalement, outre les photographies sur lesquelles j’ai travaillé, je n’ai pas fait grand chose.
Et si je voyais le problème dans l’autre sens ?
Disons plutôt…
J’ai passé beaucoup de temps à travailler sur mes photographies aujourd’hui. J’ai enfin avancé sur ce point.
Même si je n’ai pas fait tout ce que j’escomptais, c’est une bonne chose de faite.
Tout est une question de perspective…