Un café dans le silence
Le moins qu’on puisse dire c’est que je n’ai pas vu ce mois de Septembre passer !
Tori a percé 3 nouvelles dents supplémentaires, marche à 4 pattes, se tient debout et assise.
Des progrès fulgurants ! Là, elle recommence à être un bébé difficile. Elle ne veut plus faire de sieste, elle ronchonne.
Je crois que le pic des 9 mois est là.
Josh a enfin eu la promotion tant espérée. Je suis contente. il le mérite tellement. Il s’épanouit au travail.
Quand il rentre, il est heureux de me parler de ses accomplissents de la journée. C’est chouette de le voir comme ça.
La seule ombre dans notre tableau, c’est le menu temps qu’il nous reste à la fin de la journée pour être avec Tori. Notre temps personnel n’existe plus.
Et encore, Tori va au lit autour de 18h30. On est chanceux.
Non.
Je devrais plutôt dire qu’on est des super parents. J’ai hyper bien géré son sommeil. J’ai tenu tête à tout le monde et j’en suis bien contente.
Les gens sont toujours surpris par cette heure mais en vérité, on doit partir à la crèche à 7h30 pour que je sois au bureau à 8h. Tori se reveille en général autour de 6h30. C’est un rythme soutenu le matin. Difficile.
La dernière fois que j’ai eu un tel rythme c’était au lycée, contrainte par le bus qui passait à 7h10 dans une commune voisine.
Et puis, y a le rendez-vous avec le neurologue qui plane au dessus de moi. Il est probable que j’ai déclaré une forme d’épilepsie. Et, comme je suis incroyablement stressée et angoissée par la vie en ce moment, ça n’arrange pas trop les choses. J’ai eu un nouvel épisode d’évanouissement au début du mois. J’étais seule donc je ne sais pas ce qui s’est réellement passé...Juste qu’avec les hématomes que j’ai eus, ma chute a dû être violente.
Le plus dur, franchement, c’était pas les 3 premiers mois post partum...c’est la suite, avec la reprise du boulot.
Entre la charge domestique et le temps parental, je m’oublie. J’arrive plus à rien.
J’ai beau me répéter que mes activités sont temporairement terminés, le week-end reste un moment difficile. C’est vraiment là que je réalise qu’entre le domestique et la charge parentale, le temps que je consacre à moi-même est...inexistant.
J’ai beau faire et refaire mon agenda, je suis épuisée et le temps que je réussis à me libérer est très souvent passé à...boire mon café sur le canapé dans le silence.