From now on

Sans engagement

Je dois voir le neurologue tout à l’heure. Ça m’ennuie car je n’ai pas pu faire l’electroencéphalogramme.
J’ai laissé trainer ça tout l’été puis le secretariat était injoignable en septembre. C’était important...d’autant plus que je ne suis pas en grande forme.

Encore une fois, je me dis, traite ce dossier, et puis celui-ci et ensuite, tu t’inquiéteras de ta santé. J’arrive pas à lâcher prise.
Je me vois pas aller voir le médecin pour quémander un arrêt de travail car je me sens épuisée. J’aurais honte. Je me sens illégitime à le faire parce que je peux encore tirer sur la corde.

Mais ce travail ne sera jamais plus important que ma santé. Je me dis de tenir le coup jusqu’à l’entrée à l’école de Tori.
Mais en réalité, elle rentrera en septembre 2026… j’y arriverais jamais... !

Demain, je dois me botter les fesses pour finaliser / avancer sur 2 gros dossiers. Aucune excuse valable.

Mais à chaque fois, je suis pleine d’espoir et de motivation...comme à la maison. Et je me laisse envahir par la douce mélodie de la flemme. Mes collègues me voient comme quelqu’un d’ultra efficace et organisée. Je suis tout le contraire. Je ne fais JAMAIS ce que je dis. Je fais juste de très jolies listes. Et, le problème, c’est que j’arrive pas à savoir à quel moment j’ai perdu ça. J’impression que c’etait pendant le confinement... ? J’arrive plus à enrayer la machine maintenant.