Je supporte assez mal la grossesse. Je dors quasiment tout le temps.
Je ne fais plus rien.
Ce ne serait pas un problème si Josh faisait à ma place l’essentiel.
Mais non.

Ce qui fait que, en dehors de bosser et dormir, le peu de temps qu’il me reste où je suis opérationnelle sert à faire la bouffe, passer l’aspirateur, faire des lessives, laver la salle de bain, faire les courses. Et je me cantonne vraiment au strict minimum.
Ça me fout les nerfs.

Josh n’arrête pas de prendre la mouche car il se sent agressé par mes remarques.
Je pense que je suis plus tranchante que d’habitude. Les hormones peut-être.
Mais, ça change rien. Il ne fait rien pour m’aider. Quand on en a discuté, vraiment à la volée puisqu’il le prend très mal, il me dit vouloir profiter de ses vacances. Mais c’est pas comme s’il avait eu déjà 7 semaines de vacances…
J’ai un début de sciatique, je suis épuisée. Il s’en balance complètement.
Prochaine fois, je profite de mes vacances COMME LUI.

Bon, je dis ça mais…la prochaine fois, il y aura un enfant dans l’équation donc ce ne sera jamais plus possible.

Là, maintenant, j’ai envie d’être en arrêt maladie. Je suis au bout du bout.

Mais bon…souviens-toi quand tu as été malade comme un chien et clouée au lit par le COVID… Qu’a fait Josh ? Bah rien. Rien de rien pendant 1 mois. Et ça ne l’a pas gêné.

Ça m’effraie de plus en plus.

Toujours des paroles en l’air…
Après, il vient me voir la bouche en cœur pour une partie de sexe et se plaint que je le repousse. JE SUIS EPUISEE.

L’autre soir, il m’a regardé ranger et plier le linge allongé sur le lit.
“Ca va, la vie est belle ?
Bof je pense à la reprise.
Tu veux pas m’aider plutôt ?
A ranger tes robes ?

J’ai pas répondu car ça m’a agacé et qu’on venait déjà de se prendre la tête. Mais oui. Je range bien tes caleçons moi…