From now on

Figées

Il y a longtemps que je n’ai rien écrit. Parce qu’en fait, il n’y a rien à dire.
Les choses sont restées figées là où je les avais arrêtées.

J’ai eu quelques retours des nombreux CV envoyés.
Étrangement, je n’ai même pas donné suite aux demandes d’entretiens.
Ce n’était pas forcément les postes que je convoitais le plus. Faire la même chose ailleurs ne m’intéresse pas à moins que ce ne soit nettement plus proche de chez moi et que ça m’évite les galères de 3h dans les transports en commun. Mais quelque part, je crois que j’ai peur du changement aussi.

Je me suis donnée à fond pour mon projet et je fourmille encore d’idées.
Seulement, j’ai peur, tellement peur, qu’il ne rencontre pas le succès espéré.
Que les heures de boulot soient vaines. Je ne sais pas comment lui donner de l’ampleur.
J’ai fait tout ce que je pouvais pour le partager.
Il faut que je compte sur les gens pour partager à leur tour maintenant.
Mon objectif, c’est d’atteindre les 500 vues d’ici la fin du mois.
Je pense que j’y arriverais. J’ai dépassé la moitié déjà.
L’éternelle insatisfaite que je suis aimerait bien aller au delà…