From now on

Ne pas laisser la fatigue s'installer

Pourtant couchée à 22h, je n’ai pas réussi à me lever ce matin.
C’est Josh qui est venu fanfaronner dans la chambre qui m’a réveillé.

"Hey devine ce que j’ai fait pendant que tu roupillais ?
- Hum ? Quelle heure il est ?
- 7h20, faut que tu te lèves.
- T’as fait quoi ?
- J’ai acheté ton cadeau d’anniversaire… !
- C’est quoi ?
- Comme si j’allais te le dire !"

Hier, j’ai bien cru que c’était la fin et que je rendais les armes.
Je me suis soudainement sentie dépassée, figée, incapable de faire quoi que ce soit.
La quantité de travail qu’on m’a refilé me semblait totalement insurmontable. J’étais là, paralysée en regardant ma to do list de 4 pleines pages...
J’ai commencé par les plus petites tâches. Celles qui ne me demandent pas trop d’efforts mais c’était dur. Vraiment dur. Je crois que j’arrive à saturation.

Ce matin, j’avais prévu une intervention sur un ventilo-convecteur qui ne souffle plus que de l’air froid aux ressources humaines.
Lorsque le technicien est venu se présenter à mon bureau, la main bandée, j’ai tout de suite su qu’il allait se passer quelque chose.
L’une des pièces était foutue. Il est allé récupérer la pièce défectueuse sur le ventilo d’un bureau qui n’est pour l’instant pas occupé.
À peine dix minutes se sont écoulées avant que l’électricité ne saute sur tout l’étage.

J’étais certaine que c’était en lien avec la réparation de ce climatiseur.
Lorsque je suis arrivée dans le bureau des ressources humaines, la responsable s’est écriée qu’elle n’avait rien branchée.

" Mais ça fume derrière toi !" ai-je répondu.

Elle s’est levé d’un bond alors que des étincelles vertes jaillissaient des grilles de ventilation.
Finalement, après moultes appels depuis mon portable personnel vers l’accueil et la société d’entretien des ventilations, nous sommes parvenus à rétablir le courant.

J’espère que je pourrais profiter de ma soirée.
Faire l’entraînement sportif que je n’ai pas pu faire ce matin, préparer ma tarte,...
Il faut que je continue à m’alimenter correctement le plus possible, même quand je rentre à 19h30 passées après une journée comme hier.
C’est dans ces moments là que je dois puiser dans ma motivation pour réussir… et surtout, ne pas écouter Josh qui veut qu’on (non, que JE) aille chercher à manger dans un fast food.

Si je mange bien, la fatigue ne m’aura pas.